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EP

by Le Tigre

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1.
1er couplet : Si j’ai pas l’inspi, les Welsh me houspillent Me conspuent, me disent arrête le rap passe l’aspi’ Ne soit pas juste bon mais soit brillant Pas comme Dany mais comme Big L flamboyant J’ai des rimes pour le freestyle tout plein mes poches Rap QCM ça déchire oui tu coches Pas sur la guestlist, mais je rentre quand même Style inattendu et qui rend les gens blêmes Légendes urbaines me disaient terminé Lessivé, cramé, au fonds d’une cheminée Les modes c’est cyclique, tant de cartes à abattre La bave du crapaud coule sur mes rimes d’albâtre J’empoigne un tabouret, le fracasse sur le beat Ce ne sont pas mes couplets qui vont me ramener des hits Plaire au rap français je n’en ai rien à foutre Prends ça comme une critique, t’auras du grain à moudre Punchlines ouais, tu peux balancer tes vannes Quand les chiens aboient le Tigre est dans la caravane Pont : ****Scratchs***** 2eme couplet : Tu me dis dépassé, que mon rap est mort, t’en parles au passé Remets tes lacets, gamin avant d’vouloir me caillasser On s’caille assez ici pour vouloir se réchauffer  Tu préfères me toiser sans m’écouter, on va causer Eclairez ma lanterne moi le pauvre illuminé C’est la revanche pour ceux qui se font souvent malmener Éducateur de masse, non je n’en suis pas un Trop de lacunes à mon actif pour faire le malin Ce n’est pas pour autant que je vais devoir la fermer Bêtise et esprit vif sont chez moi en garde alternée Les préjugés prédominent, tordons le cou aux à priori Vérifions nos aptitudes avant de clouer au pilori J’suis trop vieux pour faire du rap, mais c’est trop bête J’ai beau l’savoir si l’instru tue faut que je la fouette Mes tourments deviennent encre et me font remplir quelques pages Je galère en studio car on ne met pas un tigre en cage
2.
Nos choix 03:30
1er couplet : Je plante le décor, avenir sordide On n’vient pas d’une dynastie comme la famille Chedid Le combat qu’on entreprend n’est jamais perdu d’avance Les limites on se les fixe ou bien on les balance Tu dis la vie c’est de la merde, je dis plutôt ça de la mort La faucheuse l’emporte avec ou sans premier abord Elle enlève les personnes et là pas de rançon possible Une fourchette étendue du nouveau né au vieux fossile Mieux vaut s’y faire, une belle épée de Damoclès On sera pas tous entourés, de jolies doctoresses N’en fais pas un pataquès on vit au jour le jour On n’a pas connu la guerre on attend sagement notre tour Les vautours s’impatientent et nous on n’est pas pressés On essaie d’être plus cools que dix rastas tressés Mais c’est compliqué de vivre avec ce sentiment On veut brûler l’existence alors on y met des piments Refrain (x2) : On n’a pas choisi ce monde mais on y fait nos choix Et ceux ci à chaque seconde nous dessinent différentes voies Elles nous ramènent à nous même dans une boucle incessante Formant cet univers et cette foule indécente 2eme couplet : Veuillez m’excuser, moi l’éternel indécis Je jette le dé si fort que le chiffre n’est pas précis Je mise sur la virgule, celle qui complique la donne La vie peut être toxique, et pourtant on s’y adonne L’amour peut être tragique si ce n’est pas la bonne personne L’amitié c’est magique si tu prends autant que tu donnes On trinque avec nos verres, jusqu’à l’alcool invasion On traque nos découverts, pas de fiscale évasion On restera évasifs quant à nos aspirations Les ambitions sont disparates, à l’image de nos passions On a nos convictions, le reste superfétatoire Du coup on fait la foire mais on n’ira pas au prétoire Du souffle... il nous en faut des masses Pas le temps de s’arrêter on nous jugera par contumace On amasse les regrets et aussi les bons moments Et on voudrait m’arrêter, non mais dis moi comment
3.
1er couplet : C´est monotone, l´humain s´enterre un peu plus à chaque journée Une connerie sans fond qu´il prend quand même plaisir à creuser Je n’crois pas être au dessus de la masse des mammifères Pourtant j’ai souvent honte des actes de mes congénères On se regroupe en villes mais les autres nous indiffèrent L´homme n´en a que faire son seul souci est tarifaire Bref le billet vert l´emporte sur ce qui est salutaire Milliardaire, prolétaire, tous l´air cons aux sanitaires L´oseille change les gens malheureusement ce n’est pas qu´un cliché Chacun s´en défendra en se targuant juste d´évoluer Pour mes semblables un problème n´existe que s´il les concernent L´égoïsme un totem devant lequel l´homme se prosterne Une fois hors d´atteinte on se lave les mains de ce qui va mal Responsable de tout mais réparateur ou sauveur de que dalle La nature humaine est très surprenante à bien des égards On peut déplorer la misère tout en fumant un cigare Refrain : On imprime des papiers pour dire qu’il faut sauver les arbres Des drones lâchent des bombes pour dire qu’il faut baisser les armes Des gens meurent dans la rue mais pour les banques on sonne l’alarme Au nom de religions on tue pour le bien de nos âmes 2eme couplet : Danse macabre, les pas glissent sur le sol et dans les larmes La mélodie disparaissant laissant place au vacarme La contradiction est un terme que nous personnifions Il suffit d’une brèche pour que nous nous immissions La liberté hissée sur de grands embarcadères Pour une vie sauvée combien de sacrifiés à terre Des leçons sont données dans à peu près tous les domaines Dominants-dominés comme tempéré et extrême Le temps nous est compté et pourtant nous l’accélérons Sur les autres planètes ils pourront nous taxer de cons Les préoccupations de mes contemporains différent Mais dans l’ensemble leurs réactions le plus souvent m’attèrent Elite et contre élite dans la bêtise complémentaires Complimenter la paix tout en se faisant la guerre Le yin et le yang sont censés former un tout En misant tout sur nous, l’univers perd son atout
4.
1er couplet : Quand la vie me fait la gueule je lui souris pour la narguer Que ce slogan sur ma peau, mes vêtements soit placardé Je n’ai jamais pu conjuguer le futur au présent Mais qui est capable de dire ce qu’il sera dans dix ans ? Période de disette, période faste, ça ne change rien Avec la conviction de ne pas se sentir bon à rien Perdu dans un parcours dont nous tenions pourtant les rennes Le cheval se cabre, rodéo pour nos étrennes Car le rêve est brisé depuis des siècles et des siècles Plus de socle commun, un avenir plutôt espiègle Le réceptacle de nos envies n’est plus atteignable On se tourne vers la fiction opium de la populade L’imagination, seul refuge pour des générations Accros aux consoles, au net, et autres substitutions Les institutions, ne sont plus des références, La jeunesse actuelle refuse des faire des révérences Il va falloir du temps pour digérer la pastille, Mais demain, est une bougie dont la flamme depuis longtemps vacille Refrain : ****Scratchs***** 2eme couplet : Ouvre tes écoutilles voilà l’homme au crayon taillé Je partage mes idées sans avoir besoin de brailler Mes rimes un pêle-mêle mélasse de notre horizon restreint Limité par nous même des bas du front mesquins On s’en remet au destin plus facile pour assumer L’âme humaine vieillit mal il n’est pas bon de la humer Certains luttent encore, beaucoup d’autres se résignent Le monde et moi, comme deux aveugles qui se font signe Similitude nos timidités se comptent en multitudes Nous pauvres homo-sapiens emplis de turpitudes Notre logique commune est celle d’un asthmatique qui fume On proclame des je t’aime seulement à titre posthume Pudeur ou lâcheté dans tous les cas regrettable Qu’on le veuille ou non les gens ne sont pas jetables Je ferme les yeux, mon esprit vagabonde Le temps est en suspens interminables sont les secondes Je prends du recul et non de la hauteur C’est cette mécanique qui me fait devenir auteur
5.
Les insectes 01:13
1er couplet : Plein de fois j’en ai marre, on fait toujours la même chose On souhaite larguer les amarres, d’oxygène une petite dose Les petits soldats s’échappent, sortent du rang discrètement La soupape a ses limites, en costard en survêtement On nous dicte nos conduites, nous misérables fourmis L’obligation est tacite, notre sort au shifumi Chacun pense pouvoir contrôler son existence On rentre dans la danse, une ronde avec les mains à distance Le terme de partage, plutôt galvaudé c’est sûr Certains font tout dans le marbre, les autres mangent dans la sciure De la sueur en stock, voilà de nous tout ce qu’on va laisser A nos descendances qui arrivent derrière pour tout encaisser Des heures plus que sombres se profilent à l’horizon Pas de plume pour écrire un destin, mais du charbon Inconsciemment cloisonnés dans nos vies d’humains c’est triste Pas étonnant qu’autant se tournent vers Allah ou Jésus Christ
6.
1er couplet : Je subodore la tromperie qu’il y ait vice caché de la chose Tant de questions soulevées, posées devant des portes closes Les clauses du contrat rédigées pour une seule partie On s’encanaille avec l’avocat du diable engaillardi Certes, avoir des convictions c’est âpre Rares sont ceux qui les gardent dans le grand amphithéâtre Hélas peu sont nombreux à pouvoir s’approcher du trône Et des garnements comme moi préfèrent taquiner le chrome Consciemment inconscients en rédigeant des rimes léchées Consistants, en se payant le luxe d’être légers De l’humain on ne retient que l’aspect de la ressource La vie doit être une douce ballade, et non pas une course Indicibles fils invisibles dirigent nos destinées Des cibles nos vies les invincibles divisent pour mieux régner Méditons jusqu’à ce que tout cela ce décante Une chose est sûre c’est que même en cage les oiseaux chantent Refrain (x2) : Que leur plève se décolle à l’écoute de mes strophes Je m’esclaffe, intelligence/connerie sont limitrophes Les trophées sont peu nombreux et les prétendants pléthores Plaidoirie désespérée, même le bâtonnier se tord 2eme couplet : On est des miroirs sans reflets à force de vouloir être un autre On se mire dans le regard des uns en oubliant le notre Des ombres itinérantes marchant au pas disciplinés On sait ce qui est mieux pour nous dans de grands cabinets Ce qui nous appartient est poudre aux yeux le plus souvent Quand on veut se débattre sensation sable mouvant Tous les moments de bonheur je les garde dans une fiole Egoïste c´est vrai parce que ces instants rares s’étiolent C´est violent l´existence mais les terriens l’empirent encore C´est plus facile de croire que tous les maux viennent de Pandore J´ai tant d´amour à donner que je meure d´en recevoir Lorsque l´humain le distribue dur de le percevoir Je confesse, ne pas être un exemple en la matière Dans l´affectif, peu maîtrisent l´art et la manière Mes jours je les consume pendant que le temps se dérobe Ivre du livre de la vie je ne peux pas être sobre
7.
La tombe 02:05
1er couplet : La goutte tombe dans la flaque, disparaît dans la masse Comme tout individu lambda circulant sur une place La pomme tombe près de l’arbre, est-ce un bien ou une menace ? De là couleront les larmes, de joie ou bien de glace Les bombes tombent sans prévenir, au sol ou sur navire S’exterminant les hommes, telle une espèce qui chavire Les gens tombent amoureux fou, mais quelle drôle d’expression Car cette idée de chute ressemble pour nous à une mission On tombe dans tous les clichés, on s’y vautre allègrement Se complaisant très volontiers dans le dénigrement Ma famille tu n’y touches pas, sinon je tombe la veste Prépare tes forces à Toi, pour moi ça ne sera qu’un zeste Les flics te tombent dessus mais sont si peu bienveillants On est rarement rassurés quand on les croise au tournant L’argent ne tombe pas du ciel, ça on l’apprend rapidement Car dès la maternelle on sent qu’on est différent Dites moi pourquoi tant de nos espoirs tombent à l’eau Disparaissant lentement, en fumée dans un halot Les dirigeants nous mentent avec la main sur le coeur Et nous on tombe dans le panneau toujours avec la même candeur Les masques tombent parfois et là une foule s’insurge et gronde Puis la routine retombe on rentre sagement dans la ronde L’ouvrier tombe de sommeil et atterrit chez Morphée Lendemain tombe du sommier, encore une journée à morfler Mon rêve naïf, qu’un jour sur la paix le soleil se lèvera Pourquoi attendre d’être saoul pour se tomber dans les bras La mort ne tombe pas à pic, celui ci est vertigineux Remords en trombe rappliquent, même pour les plus ingénieux Certains se complaisent à faire de mauvais choix en continu L’ardoise est balaise, vient le calvaire et là ils tombent des nues Qui ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? tapis dans l’ombre On succombe ou on survit aux questions puis la nuit tombe.
8.
Outro 02:03
1er couplet : J’ai titubé débattu sur le beat tout au long du EP Dans des battues débité des conneries sur les milieux huppés Hors des sentiers battus j’essaie de frayer mon chemin Moral au beau fixe ou abattu, triturer mes méninges Opérant par là même, le hold-up inattendu A cette musique que j’aime que son honneur lui soit rendu Marre de cette agressivité permanente et gratuite Soit ils se trompent de colère soit c’est leur connerie qui fuite Tous l’air fâchés, mais pas envers les bonnes personnes Marre qu’ils nous parlent de leur pénis de la taille du grand canyon Je suis plus proche de Groland que d’MTV Ne viens pas jouer les auchs de Oakland ou bien t’y vis Ils veulent brasser des liasses donc dans leurs textes ils brassent de l’air C’est d’ailleurs l’unique composant de leurs deux hémisphères Ton avenir avec eux est fiable comme les présages aztèques Ce qui différencie ces mecs d’un beauf c’est leur casquette Des pastiches en plastique leurs couilles c’est pas des pastèques Moi le moustique mastiquant ces loustics comme un asticot sur un steak.

credits

released March 15, 2018

Réalisé par le Tigre et Mr Ogz
Produit par Mr Ogz
Supervisé par Ill Heaven et Deuf
Enregistré par Mr Ogz au Welsh Lab
Mixé, arrangé et masterisé par DJ Spud pour Just for your ears
Tracks 1 & 4 : Scratchs par DJ Advance
Tracks 8 : Voix Additionnelles par Cozo (La Storm)

Graphisme et photos : Mr Ogz
Logo "Le Tigre" : Ill Heaven

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